Compagnie
LA FACTORY
Le théâtre va mal. Avec lui toute «l’industrie du divertissement», je devrais dire : les lieux de consolation. Restaurants, bars, boites de nuit, salles de concert, nous sommes tous, depuis le 17 mars 2020, consignés dans nos pénates, au piquet de nos enthousiasmes.
Un théâtre est un lieu où il fait bon s’asseoir pour y soupirer de l’homme.
Poser nos sacs, respirer à pleins poumons une espérance de fraternité, recharger nos indignations ou déposer les armes. Un lieu hautement subversif pour les petits sujets de la République du chiffre. Un lieu où la vie fait de la résistance quand nos ministres ne comptent plus que les morts. Un lieu où la peur fait partie de la glorieuse incertitude de vivre.
Une semaine pour l’art, alors, c’est toujours mieux que rien. Mais alors une semaine pour ouvrir grand les portes de LA FACTORY. En pousser les murs et les toits pour embrasser l’instantané d’une création en train de s’écrire. Faire un arrêt sur image de toute l’effervescence qui habite nos murs,
jour après jour. Vous servir les compagnies que nous chérissons sur un plateau.
Télécharger le programme : c’est ici