Un jeune homme en doudoune sort de chez lui le soir du 24, et marche vers la forêt, sur le lieu où sa mère ivre a percuté un saule en voiture il y a quelques jours. En marchant, le jeune garçon se retrouve avec ses souvenirs, ses doutes, ses angoisses : tout ce qu’il croise est signe, fait corps avec la mort de sa mère, il écoute la forêt qui semble jouer un jeu avec lui – avec ses rêves, ses peurs…
Chemin initiatique, tout semble dans un entre-deux, rêve-réalité, pulsion de vie-désir de mort, et c’est cela être dehors : c’est être un étranger, être celui qui est entre les mondes, pèlerin d’un danger permanent, c’est prendre de la distance avec soi pour arriver à se regarder, à se réparer, à renaître enfin.