Manuel PRATT est un salaud. Un vrai salaud. Un de ceux que l’on aime aimer et aussi haïr. Pourquoi ? Parce qu’il joue avec nos nerfs, d’une sourde perversité.
Son spectacle « La Valse des Hyènes » raconte son enfance, son adolescence, sa vie intime, petit juif élevé dans une école catholique, entre un père ancien d’Algérie et une arrière-grand-mère obsédée par les camps de la Mort. La découverte de l’amour, les vols avec ses amis gitans et puis …le reste … C’est truffé de gags vécus, du Mel Brooks saignant ou du Chaplin dénonciateur. On rit vraiment, puis au moment où on s’y attend le moins…le couperet tombe.
Et on comprend, on comprend pourquoi Pratt est l’homme que l’on connaît, sans concessions, sans tabous, en survie, en auto destruction parfois mais en parfaite rébellion avec un système, une vie, un Monde qu’il adore et qu’il exècre en même temps. – Les chroniques théâtrales.